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Les feux prioritaires

En 2015, en accord avec le Service de protection incendie, la Ville de Lévis a décidé d’installer, sur un cycle de quelques années, ce que l’on appelle communément des feux de préemption à plusieurs intersections routières d’importance sur son territoire.

C’est un système électronique de type GPS, d’une part, installé à bord de certains véhicules incendie, et, d’autre part, greffé aux feux de circulation de certaines intersections qui commande le passage au vert pour assurer un déplacement plus sécuritaire et plus rapide pour les véhicules d’urgence se rendant sur les lieux d’un incendie.

À l’approche d’un véhicule répondant à un appel d’urgence, un feu blanc, monté sur la structure supérieure d’un feu de circulation, se met à clignoter prévenant les automobilistes et les piétons sur le point de franchir l’intersection routière que le feu de circulation changera ou se maintiendra au vert pendant quelques secondes supplémentaires donnant ainsi une certaine priorité aux véhicules d’urgence.

Dans le cas qui nous intéresse, au feu blanc, s’ajoute un petit récepteur d’activation perché également sur la structure porteur des feux de circulation (A) qui capte les ondes émises par le véhicule incendie et qui commande momentanément les feux de circulation. Il est bon de rappeler que le récepteur d’activation et le feu blanc ne sont pas toujours disposés côte à côte (B) pour des raisons opérationnelles d’efficacité.

Selon ce que l’on sache, un tel système réduit le temps de déplacement des véhicules, rend plus sécuritaire le passage d’un feu de circulation, prévient une usure prématurée des freins et des moteurs des véhicules et permet de réaliser une certaine économie en carburant.

Mais l’apport prioritaire d’un tel système demeure toujours le même : assurer une meilleure protection aux citoyens, à leurs biens et aux combattants du feu.

Texte et recherche : Jean-Luc Lemieux
Photos : Gaétan Aubin

Prochaine chronique : Les casques de pompier

 

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